C'est juste une réference sur le mouvement et formes elementaires lors d'une action :http://www.youtube.com/watch?v=Uy_o-WCq2Cc
Le texte de Catherine relance la discussion sur la forme- la vidéo peut certainement aider, j'aimerais ne pas porter de costume mais un simple fils entre les deux espaces, à reflechir...
lundi 19 août 2013
mardi 13 août 2013
Forrest Gump
Nous sommes chacune à la recherche d'une émulation, d'une aventure à partager. Le mouvement commun avec du vide pour base, du rien et nous. Au départ, il faut une envie de se réunir mais surtout un lieu.
Comment crée-t-on une oeuvre commune à partir de rien?
J'imaginais des murs abandonnés pour notre atelier, un semblant de maison. Peut-être étions-nous trop pressées de commencer? Le jour du repérage nous a poussé vers le bout d'un bout. Une pointe de rocher. La mer autour. Une île en face.
Nous sommes d'accord, cet endroit est un terrain de jeu.
Les approches se brassent doucement. On parle par mail, par téléphone, on se rencontre autour d'une table… Le projet intrigue.
Le CRE devrait devenir un foyer de rencontres entre artistes désireux d'expérimenter l'élaboration commune d'un travail. Un lieu choisi différent à chaque fois, peut-être souvent les mêmes artistes ou alors différents…Chaque "vide constructif" répondrait à ses propres contraintes.
Un projet comme le notre devrait nous demander une longue période de travail commun. Nous avons choisi un atelier impraticable… Le bout du bout est une scène.
Mezli exerce son souffle. Elle veut s'élancer à la nage: déplacement, nage ou flottaison: parcours physique et dépassement. Gaëlle explore le lien...relier les éléments, les formes, les traces... Je veux des dessins en mouvements et des maquettes qui prennent les creux de la roche pour décor…
La notion du temps revient souvent dans nos discussions. Jessy, qui le questionne en design, nous rejoint dans ce sens.
Pour toutes nous rassembler dans ce lieu, le film vidéo est le bon médium.
A mon avis, nous devons envisager ce projet comme l'élaboration d'une histoire basée sur le temps et le déplacement...Il nous faut un scénario...concrétiser nos abstractions idéales et les rendre palpables. Comment prépare-t-on la performance de Mezli?
Comment va-t-on la filmer? Est-ce que tu veux un costume, une robe bateau? Un scaphandre en flotteurs? On le fabrique? Je suis d'accord pour que notre projet se cristallise autour d'une performance sportive. Les angles d'approches peuvent être nombreux...
J'ai fait quelques dessins… J'essayais de trouver une forme qui avancerait sur les rochers, un peu comme le gif animé de "naked lunch"…je voulais une forme simple… En attendant, je vous envoie mes gribouillages.
Présentation Mezli Vega

vendredi 2 août 2013
Projet : : : : Lames de soie : : : :
Lames de soie est un projet d'installation photographique
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Lisière, après le vide, l'absence, bord à bord, bordure, orée, périphérie, contour, frontière, limite, seuil, ligne, démarcation, confins, cadre, extrémité, domaine, séparation, frange, fil, chemin…
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Après plusieurs appels à participation, l'agenda des volontaires est bien rempli, reste à trouver un partenaire photographe pour le mener à bout.
LA CICATRICE
Trace laissée par une blessure
sur la peau. Lieu d’inscription et de représentation, elle vient en lieu
et place de la blessure première. Les cicatrices sont autant
d'histoires personnelles, de méandres individuels.
LA PEAU
Enveloppe
protectrice, lieu d'échange entre soi et les autres, elle définit les
limites de notre corps et permet de différencier l’intérieur de
l’extérieur. La peau se régénère.
LE CORPS
Il
devient support de mémoire. Le médical traite la plaie, la partie du
corps. Chaque atteinte portée au corps résonne sur la psyché. La psyché relie pour créer l'unité de l'individu. L'œuvre relie les individus pour créer de l’universel. Ces notions de frontière, de limite,
de contenant, vont être très sollicitées dans le processus de
cicatrisation. La plaie mobilise ainsi les représentations d’un corps
ouvert, angoisse d’intrusion. La cicatrice permet d’objectiver sur le
corps la maladie ou la blessure.
La cicatrisation
s’accompagne nécessairement d’un travail de deuil, au sens d’un
renoncement. Ainsi, quand aucun « lieu psychique » n’est disponible pour
accueillir un évènement traumatique, on verra certaines personnes
l’inscrire sur leur corps. C’est ce qui se passe avec certaines
cicatrices qui ont valeur de stigmates. Cicatriser, c’est faire se refermer une plaie, lui donner un contour et une contenance, c’est une nouvelle enveloppe qui permet de refermer la blessure.
LES PHOTOGRAPHIES
Des plans serrés sur les fragments de peau blessées seront assemblées
pour former des lignes continues qui dessineront un immense réseau.
Chaque cicatrice sera le prolongement de la précédente, portée par une
autre personne créant une unité nouvelle. Les différentes couleurs et
grains de peau joueront la multiplicité et le réseau,le chemin, le prolongement.
LA PARTICIPATION ACTIVE
L’œuvre repose sur la participation active des publics, aussi nous avons lancé un appel aux porteurs de cicatrices. Nous recherchons des cicatrices à partir de 8 cm de toute nature et de préférence linéaires. Chaque volontaire
dévoilera l'intimité de sa blessure et nous l’inviterons au récit de
son histoire. Se dire c'est se réunifier, s'approprier sa blessure, lui
donner un sens. L'offrir dans un but artistique et faire partie d'un
autre tout, c'est la transcender, la sublimer.
LA TECHNIQUE
Les tirages photographiques devront
être de haute qualité et de grande finesse pour que le grain de peau
paraisse authentique afin d’optimiser les délicates ondulations du corps
et permettre des jonctions subtiles.
LES PERSPECTIVES
L'installation sera exposée dans des lieux d’art contemporain où elle rencontrera un autre public. La composition pourrait également être imprimer sur un voile de soie et trouver d'autres possibilités d'installations particulièrement subtiles.
Un livre regroupera chaque cicatrice contenant l’histoire de l’individu et l'histoire de la blessure.
Gaëlle Villedary, la plasticienne
contact@gaellevilledary.net
www.gaellevilledary.net
& Rétine argentique, le labo photo
www.retineargentique.com
Bibliographie & Références
Jennifer Huet, Les aspects psychologiques de la cicatrisation
Winnicot, Rêve et réalité
jeudi 1 août 2013
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